Le pélé 2021

Samedi 22 mai 2021
Lieu : Basilique du Sacré-Cœur de Bourg-en-Bresse
9h30-10h45 : Confessions dans la Basilique
10h30 : Inscription des retardataires – Distribution des carnets et bracelets - Méditations (dans le jardin de la cure si le temps le permet)
11h00 : Messe chantée (forme extraordinaire) dans la Basilique
16h30 : Méditation, chapelet puis 1ères vêpres de la Pentecôte (17h30) dans la Basilique

Dimanche 23 mai 2021
Lieu : Basilique du Sacré-Cœur de Bourg-en-Bresse
14h00 : Méditations et chapelet (dans le jardin de la cure si le temps le permet) / confessions (jardin ou Basilique)
15h00 : Messe solennelle chantée (forme extraordinaire) dans la Basilique
16h30 : Goûter dans le jardin
17h00 : 2e vêpres de la Pentecôte, méditation, Salut du Saint Sacrement dans la Basilique

Lundi 24 mai 2021
Lieu : Foyer sacerdotal d’Ars
9h00 : Temps de prière et méditation dans la chapelle du séminaire
A l’issue, départ par groupe de 6 sur différents itinéraires autour d’Ars – Passage par la Basilique et le monument de la rencontre. Pendant la marche (quelques kilomètres) : chapelet et méditations / confessions
12h00 : Messe solennelle chantée (forme extraordinaire) dans la chapelle du séminaire
A l’issue : repas tiré du sac
Fin pélé : 15h00

Contact local pour informations complémentaires : pelerins01@gmail.com

L'organisation

ORGANISATION LOCALE

1 - Chapitre Bx Jean-Baptiste Bottex (grands marcheurs)
4 - M'organiser… en savoir plus (quand le pélé va réellement de Paris à Chartres)

L'ESPRIT

Le pèlerinage Notre-Dame de Chrétienté, c’est trois jours de Notre-Dame de Paris jusqu’à Notre-Dame de Chartres pour vivre et construire la Chrétienté du IIIème millénaire. Ce sont chaque année à l’occasion de la Pentecôte, 8 000 à 14 000 pèlerins qui expriment ensemble la condition même de la vie chrétienne, à savoir une longue marche vers la maison du Père.

Durant cette magnifique aventure humaine et spirituelle, des milliers d'âmes venant de toute la Chrétienté s'unissent pour partager les efforts et les consolations de la route, les joies et les peines, les prières et les chants. Accompagnés par les sacrements et la beauté de la liturgie, c’est l’occasion pour les « marcheurs de Dieu » que nous sommes, de coopérer à notre salut et au salut des âmes qui nous sont chères.

Trois jours pour nous tourner plus vers Dieu et notre prochain. Personne ne sera déçu de ce que Dieu prépare d'amour, de miséricorde, de joie et de paix !

Sœur Marie du Sacré-Cœur Bernaud

En « deux » mots...

Elle a été appelée à fonder le 13 mars 1863 la Garde d’Honneur du Sacré-Cœur dans laquelle chaque Associé s’engage à vivre toute chose en esprit d’amour et de réparation pendant son heure de présence au Cœur de Jésus.

En détail...

Constance est née à Besançon le 28 octobre 1825, dans une famille chrétienne de commerçants. L’enfant est douée d’une piété vive, une intelligence et un sens musical remarquables. Elle pense à la vie religieuse, mais, en 1841, ses parents lui font épouser un négociant M. Thieulin, celui-ci meurt 5 ans plus tard. Dieu intervient sous la forme d’une invitation par la Supérieure de la Visitation de Bourg en Bresse à participer à une retraite pour la Fête du Sacré-Cœur. Constance entre au Monastère le 9 juin 1849 et sur le conseil de l’Evêque de Belley, commence le postulat le 28 juillet. Elle reçoit, selon son souhait le nom de Sœur Marie du Sacré-Cœur. Au jour de sa Profession le 1er vendredi d’avril 1851 elle sent que Jésus veut qu’elle soit « une victime d’amour pour dédommager son Cœur divin ». Ses qualités l’ont fait désigner comme Maîtresse au Pensionnat puis secrétaire de la Communauté. D’une santé délicate, mais soutenue par une grande énergie, elle mène durant une douzaine d’année la vie simple d’une Visitandine… d’une Visitandine modèle ! Fin décembre 1862, une lettre de la Visitation d’Annecy invite à déployer plus de zèle pour répandre la dévotion au Cœur de Jésus. Peu après, Sœur Marie du Sacré-Cœur a la vision du cadran de la Garde d’Honneur. Il s’agira pour les Associés de consacrer, chaque jour, une heure de garde durant laquelle sans rien changer à leurs occupations, ils s’uniront au Christ s’offrant sur la Croix pour la rédemption des hommes. L’inscription à la Confrérie se fera sur un cadran marquant les heures du jour : ainsi se formera une couronne d’adorateurs qui se succèderont à travers le monde pour prendre la garde, comme l’avaient fait la Vierge, Jean et Madeleine au Calvaire quand jaillirent l’eau et le sang du Cœur transpercé de Jésus. La Garde d’Honneur est fondée le 13 mars 1863 au sein de la Visitation de Bourg.
Si très vite la Garde d’Honneur se répand à travers le monde, ce n’est pas sans difficultés, comme toutes les œuvres de Dieu, elle a commencé dans les sacrifices, l’humilité et une totale docilité de la part de la Fondatrice. Sœur Marie du Sacré-Cœur a cependant trouvé des appuis : Marie Deluil-Martiny qui un jour fondera « les Filles du Cœur de Jésus » ou Mathilde de Nédonchel à l’origine des « Consolatrices du Cœur de Jésus ». Un an après sa fondation, c’est l’approbation par Pie IX qui se déclare « le premier Garde d’Honneur ». En 1882, la confrérie compte 2 millions d’associés.
La Garde d’Honneur, née 18 mois avant la béatification de Marguerite-Marie, rend populaire et accessible à tous la dévotion au Sacré-Cœur, la propage dans le monde et répond à toutes les demandes formulées par Jésus lui-même à Sainte de Paray.
Sœur Marie du Sacré-Cœur s’est offerte en victime, en union avec le sacrifice du Christ pour la conversion des pécheurs : « Je veux dédommager le Sacré-Cœur de toutes les ingratitudes des hommes ». C’est cette spiritualité qu’elle fera passer dans les statuts de l’Archiconfrérie, dans les prières, les billets zélateurs et dans toute sa correspondance.
Cent ans après la mort de Sœur Marie du Sacré-Cœur survenue le 3 août 1903, les Visitandines de Cracovie ont lancé l’idée, au sein de la Visitation, de l’ouverture du procès de béatification de Sœur Marie du Sacré-Cœur, ce projet est porté par Mgr Pascal Roland, actuel évêque de Belley-Ars.


Pour approfondir

Le livre : Quand le Cœur de Dieu parle au cœur de l’Homme - Sœur marie du Sacré-Cœur et la spiritualité de la Garde d’Honneur
Par Bernard Peyrous et Geneviève Vignes